Art contemporain
Les Royaumes d’Elgaland-Vargaland, territoires de l’entre-deux
Du 9 au 29 novembre. Le Radar, espace d’art actuel, Bayeux.Inauguration le 10 novembre à 18h30.
“Les échos de l’étale”, programme musical des Royaumes d’Elgaland-Vargaland, proposé par Thierry Weyd, vendredi 27 novembre à l’Auditorium de Bayeux. http://www.le-radar.fr/
Cette exposition a lieu à l’occasion du septième anniversaire de l’ouverture de l’ambassade française des Royaumes d’Elgaland-Vargaland. L’ambassade est depuis peu implantée à Monceaux-en-Bessin, à la lisière de Bayeux. Les Royaumes d’Elgaland-Vargaland ont été créés le 14 octobre 1992 à Stockholm par deux artistes suédois, Leif Elggren et CM von Hausswolff qui se sont alors auto-proclamés rois.
La géographie des Royaumes d’Elgaland-Vargaland se caractérise par la notion d’interstices : les espaces intermédiaires, les frontières entre deux pays, les no man’s land, les zones non territoriales sont autant de territoires qui appartiennent aux Royaummes d’Elgaland-Vargaland. Les espaces virtuels comme Internet, et certains espaces mentaux, entre le sommeil et le rêve par exemple, font partie aussi des Royaumes. Les mille citoyens des Royaumes d’Elgaland-Vargaland, porteurs et utilisateurs du passeport, sont la preuve, si celle-ci était encore nécessaire de la réalité de ces territoires.
Dépaysage / Jeppe Hein, Ulrick Weck, Joachim Koester
Du 20 novembre au 3 janvier 2010. FRAC, Caen. Vernissage le 19 novembre à 18h30. Entrée libre.Ouvert tous les jours de 14h à 18h sauf les 25 et 31 décembre et 1er janvier.
Investissant le Parc d’Ornano qui jouxte le FRAC Basse-Normandie, Jeppe Hein présentera quatre nouveaux bancs, Modified Social Benches. Ces bancs proches des bancs de jardin public sont altérés et transformés en objet entre œuvre d’art et mobilier urbain (dys)fonctionnel. Dans l’espace d’exposition du FRAC, Ulrik Weck est invité à produire une oeuvre où le paysage est mis en perspective en détournant certaines références de l’histoire de l’art. De son côté, Joachim Koester présente une installation vidéo, Nordenskiöld and the Ice Cap (2000), dans laquelle l’histoire de l’explorateur suédois Nordenskiöld est racontée en questionnant la transmission du savoir et du vécu.
