Les Boréales 2011 : expositions
5 octobre 2011.# Solo Show d’Adel Abidin
[Du 8 octobre au 3 décembre / Inauguration le 7 octobre à 18h / Wharf, Centre d’art contemporain, Hérouville Saint-Clair / Renseignements au 02 31 95 50 87]
Né à Bagdad en 1973, Adel Abidin a immigré en Finlande en 2001 et a rapidement percé comme artiste dans son pays d’adoption. Il focalise son travail sur les thématiques de l’aliénation culturelle et de la marginalisation. Invité par deux fois à la Biennale de Venise (2009 et 2011), il présente, entre autres, une animation intitulée Memorial, inspirée d’un événement dont l’artiste a été témoin à l’âge de 17 ans, lors d’un bombardement à Bagdad. Au total, Adel Abidin présente cinq videos : Three Love Songs, Memorial, Foam, Comsumption of war et Green Mouse.
+++www.adelabidin.com
# Ramdam, raffut et grognements, KutiKuti
[Du 3 novembre au 3 décembre / Inauguration le 9 novembre à 19h / Les Bains-Douches, Alençon / Entrée libre / Renseignements au 02 33 29 48 51]
Le collectif KutiKuti fait et publie de la bande dessinée, tous styles confondus, mais travaille également avec l’animation, la musique, la performance et les arts visuels. L’exposition Ramdam, raffut et grognements donnera un aperçu de l’évolution de la BD finlandaise en proposant des sérigraphies, des originaux, des projections d’animations ainsi qu’une peinture murale faite sur place dans la galerie des Bains-Douches constituant ainsi une sorte de work in progress. Une exposition proposée dans le cadre du Centenaire de la BD finlandaise.
+++Le dessinateur de BD finlandais Tommi Musturi sera en résidence aux Bains-Douches à Alençon, du 3 novembre au 3 décembre.
# I’m not these feet, Kaisa Leka
[Du 2 au 27 novembre / Bibliothèque de Venoix, Caen / Entrée libre]
[Du 3 novembre au 4 décembre / Médiathèque, Condé-sur-Noireau / Entrée libre]
[Du 16 novembre au 15 décembre / Bibliothèque, Dives-sur-Mer / Entrée libre]
Réalisée en 2007 par le Centre régional des Lettres de Basse-Normandie, cette exposition sera présentée dans trois lieux pendant Les Boréales. Née en 1978, Kaisa Leka est une jeune artiste finlandaise qui a étudié les arts, le design et la bande dessinée. En 1998, elle subit une double amputation des jambes et entreprend l’écriture d’une série d’albums autobiographiques, au travers desquels elle espère changer le regard sur le handicap. « J’ai envie qu’on le regarde mais je n’aime pas qu’on me fixe. La limite entre les deux n’est pas évidente à trouver. » Admiratrice de Marjane Satrapi ou d David B, elle a choisi la forme du journal intime, un style sobre et des dessins simples pour dénoncer la superficialité des valeurs de la société occidentale moderne. À l’occasion de la venue de Kaisa Leka, les éditions Cactus basées à Monceaux-en-Bessin rééditent l’ouvrage éponyme I’m not these feet.
+++Entretien avec Kaisa Leka
+++Les rendez-vous avec Kaisa Leka
# Boutiques éphémères nordiques
[Du 4 au 19 novembre / Boutique PUR, 36 rue Arcisse-de-Caumont, Caen – Renseignements au 02 31 38 82 82 /Boutique DÉCO ROOM, 14 rue Saint-Laurent, Caen – Renseignements au 02 31 38 99 63 / Inauguration des deux boutiques le 3 novembre à 18h30]
Le principe des boutiques éphémères ? C’est très simple ! Les Boréales s’associent avec deux boutiques de design et, durant tout le festival, ne vous présentent que des créateurs nordiques. Toutes ces grandes marques allient le pratique à une ligne épurée, chère aux designers scandinaves.
# L’univers d’Edvard Munch
[Du 5 novembre au 22 janvier / Inauguration le 5 novembre à 11h /Musée des Beaux-Arts, Caen / Tarifs : de 3 à 5€ / Renseignements au 02 31 30 47 00]
Cette exposition présentera à Caen l’univers du plus grand peintre de l’Europe du Nord. L’œuvre d’Edvard Munch se déploie en mêlant deux modes d’expression : la peinture et l’estampe. Cette dernière technique avec laquelle il a entretenu une relation privilégiée, lui a permis d’atteindre ce degré d’expression et cette puissance synthétique qu’il a recherché éperdument. Les peintures exposées proviennent du Kunstmuseum de Bergen, l’une des plus importantes collections de peintures de Munch. Les quinze tableaux, sélectionnés dans cet ensemble ont été exécutés dans les années 1890, période où ses thèmes de prédilection – la femme, l’amour, le sexe, la maladie, la mort – atteignent leur pleine maturité.
Les cinquante estampes présentées sont issues de la collection Gundersen qui peut se vanter de posséder l’une des deux versions du Cri. Très rarement montrée, cette collection de lithographies et de gravures sur bois sort pour la première fois de Norvège. Plusieurs séries fameuses sont représentées comme la célèbre Madone (cinq versions).
L’un des attraits de cette exposition est de montrer l’unité de la démarche de Munch peintre et Munch graveur. Ainsi, le visiteur peut-il aborder dans le même regard le thème énoncé en peinture et ses variations en gravure. Apparaît plus complètement la puissante personnalité de celui qui conçut sa création comme le miroir de sa vie intime.
+++L’exposition vue par Patrick Ramade, conservateur du Musée des Beaux-Arts de Caen
+++Les rendez-vous autour de l’exposition
+++Communiqué de presse en anglais
# Arno Rafael Minkkinen, 40 ans de photographies
[Du 5 novembre au 31 décembre / Inauguration le 4 novembre à 18h30 / Abbaye-aux-Dames, Caen / Entrée libre / En partenariat avec l’ARDI]
Belles troublantes, étonnantes, en noir et blanc, les photos d’Arno Rafael Minkkinen le mettent en scène, lui ou des parties de son corps nu, dans des positions souvent improbables, au milieu de paysages naturels. Un travail réalisé sans aucun trucage, ni manipulation ultérieure, et généralement sans assistance, qu’il poursuit depuis 40 ans.
+++www.arno-rafael-minkkinen.com
+++Entretien avec Arno Rafael Minkkinen (français/anglais)
+++Les rendez-vous avec Arno Rafael Minkkinen
+++Images en Basse-Normandie, n°9 par l’ARDI (français)
+++Images en Basse-Normandie, n°9 par l’ARDI (anglais)
# L’artiste e(s)t son modèle, Elina Brotherus
[Du 5 novembre au 11 décembre / Inauguration le 5 novembre à 14h30 / Le Radar, Bayeux / Entrée libre / Renseignements au 02 31 92 78 19]
Entre la Finlande et la France, c’est à un voyage photographique oscillant entre référence à la peinture classique et penchant autobiographique que nous convie Elina Brotherus. Une vingtaine de clichés et deux vidéos réalisées au cours des dix dernières années qui soulignent le lien étroit qu’entretient l’artiste avec son modèle seront présentées. À la fois devant et derrière l’objectif, Elina Brotherus se fait l’auteur, le guide et l’interprète de ses propres compositions comme en témoigne sa récente série Artists at work, présentée en intégralité. Les identités se confondent : l’artiste e(s)t son modèle.
+++www.elinabrotherus.com
# Meeting Point Wood, histoires de charpentiers
[Du 5 au 11 novembre / Inauguration le 4 novembre à 18h30 / Abbaye-aux-Dames, Caen / Entrée libre]
[Du 14 novembre au 31 décembre / Musée de Normandie, Caen / Tarifs habituels]
Dans le cadre du 1100e anniversaire de la Normandie et de la 20e édition des Boréales, la Région Basse-Normandie a souhaité valoriser sa coopération avec la Norvège à travers une exposition sur leur héritage et patrimoine communs. Coordonnée par le CRéCET, cette exposition propose une vision patrimoniale et technique du bois de Norvège. En partenariat avec le CRéCET et avec le soutien du Comté du Hordaland.
# The Place of No Roads, Ville Lenkkeri
[Du 9 novembre au 30 décembre / Inauguration le 8 novembre à 18h30 / Artothèque, Caen / Renseignements au 02 31 85 69 73]
La vie sur les îles Svalbard dans l’Arctique a amené Ville Lenkkeri à rêver d’une société autre. Une société basée sur l’entraide et la socialité. Une société dans laquelle, sans le pouvoir de l’argent, les hommes étaient égaux. Une société sans distinction sociale, sans hiérarchie, sans jalousie ni discrimination. Une société où le crime n’existait pas. C’est cette société idéale, aujourd’hui disparue suite à l’épuisement des mines, que Ville Lenkkeri a voulu retranscrire dans ses photographies. [(c)La galerie particulière, Paris, Guillaume Foucher]
+++www.villelenkkeri.com
# Expositions en région
Scènes de crimes en Suède
[Du 28 octobre au 24 novembre / Bibliothèque, Hérouville Saint-Clair / Entrée libre]
Voyage à travers la Suède grâce à cette exposition sur les grands auteurs de polars suédois, même si Stieg Larsson, Camilla Låckberg ou Jens Lapidus nous montrent plutôt l’envers du décor.
Impressions du Groenland de Damien Degeorges
[Du 3 au 19 novembre / Maison de l’étudiant, Caen / Entrée libre ]
L’exposition présente les impressions de plusieurs déplacements au Groenland, territoire de l’Arctique encore trop peu connu en France. www.legroenland.fr
Karen Blixen
[Du 3 au 19 novembre / Lycée agricole, Sées / Réservé aux scolaires]
Cette exposition retrace le parcours atypique d’une femme qui fut à la fois une aventurière surprenante et une écrivaine mythique. De son enfance danoise à son périple africain, les clichés confirment cette interaction constante entre l’expérience vécue et celle de l’écriture.
Un archipel : les îles Lofoten
[Du 3 au 30 novembre / Bibliothèque, Saint-Aubin-sur-Mer / Entrée libre]
« Olivier Mériel fréquente îles et archipels du nord et de l’est de l’Europe depuis plus de vingt ans. Amoureux du vent et de l’âpreté qui en découle, des landes et des rivages inhospitaliers, ses images prennent fortement en compte l’idée du temps […] Il écoute et recueille la singularité, le mystère et la mouvance des lieux qu’il photographie. » Claire Tangy
Paul-Émile Victor, poète de l’errance
[Du 4 au 20 novembre / La Loco, Mézidon-Canon / Inauguration le 6 novembre à 18h30 suivie d’un café nordique et d’une lecture musicale d’un extrait de Banquises de Valentine Goby par Arnaud Aubert et Karinn Helbert]
L’exposition du célèbre explorateur que vous avez pu découvrir l’an dernier à l’IMEC voyage désormais en région. Quoi de plus logique ?
Filles intrépides et garçons tendres
[Du 5 au 24 novembre / Inauguration le 7 novembre à 17h / Bibliothèque, Caen / Entrée libre]
Les idées préconçues que nous avons sur les filles, les garçons, les femmes et les hommes formatent l’éducation des enfants et risquent de les enfermer dès leur plus jeune âge dans des rôles stéréotypés. En partenariat avec l’Institut suédois de Paris.